Mairesse Sullivan à votre service

Rachel Helen Sullivan

- Bougez-vous le derrière, bande de flancs-mous -

Identité

MADE BY .ANGELUS

Once upon a time

- Petite citation -

Je viens d'une famille qui s'est installée en Amérique dans les années 1680 quand mon ancêtre Forbes Sullivan, démuni par la pauvreté de sa terre, reçoit une offre de s'installer dans le New Jersey mais en débarquant en Nouvelle-Angleterre, il voit en lui un monde d'opportunité! Imposant, maniant la ferronnerie durant l'hiver, il s'installe désormais à Boston pour ouvrir sa boutique non loin de la maison qui sera le lieu de naissance de Paul Revere. Malgré qu'il soit écossais de naissance, il a le talent de réparer les chariots et fabriquer des girouettes, des fourches et des instruments de ferme. À 19 ans, il fait la connaissance de Catherine Howell, la fille d'un riche marchand de tissus. Ils se marient le 5 novembre 1690 et le 6 mai 1700, leur fils Harold vit le jour après que trois filles naissent en 1692, 1696 et 1698. Harold succède à son père et épouse la sœur cadette de Appolo Rivoire, Martine en 1723, leur fils Brian naît en 1733, deux ans avant Paul Revere,son grand allié. Compagnon d'arme de John Hancock, Brian a étudié à Harvard en compagnie de John Adams. Le patriarche, Forbes Sullivan, décéda en 1750, il avait 80 ans mais il avait eu une vie bien remplie avec ses 4 fils et ses 6 filles.

Harold Sullivan avait 63 ans quand il apprend que l'Angleterre a remporté la guerre des 7 ans et signé le traité de Versailles. Il avait quitté Boston pour rejoindre son ami d'enfance Benjamin Franklin, qui avait quitté sa ville natale à la suite des différends avec son frère aîné James. Il avait assisté au mariage de son ami avec Deborah Read et c'est là qu'il a réalisé que Philadelphie est un endroit charmant pour vivre. Lorsque son fils Brian fut installé, il décide de résider de façon permanente et reçoit des nouvelles de son compagnon, représentant en Angleterre. Lors d'une discussion avec Brian, marié en 1757, les nouvelles sont mauvaises au Massachussetts et que dans les autres colonies, ça commence à barder. La loi sur les timbres fiscales de 1765 déplaît beaucoup aux 13 colonies et d'autres lois arrivent de Londres pour taxer les futurs américains. C'est lorsqu'il rend une nouvelle visite, cette fois à son fils cadet George, qu'il se rend compte que cette fois, les Britanniques vont trop loin. Le 5 mars 1770, il est témoin du massacre de Boston.

En 1775, Brian Sullivan va assister au premier congrès continental en compagnie de John Adams et croise sur sa route deux représentants de la Virginie:George Wythe et Thomas Jefferson. Son père Harold assista en compagnie de Benjamin Franklin pour représenter la Pennsylvanie. En accord commun, le père et le fils Sullivan ne posèrent pas leur signature sur la déclaration d'indépendance.

À la mort de Harold en 1784, les Américains lui rendirent hommage et son petit-fils Benjamin Franklin Sullivan, né en 1770, devient avocat avec John Quincy Adams, le fils de John Adams. Brian Sullivan a gardé une confiance absolu envers George Washington pour diriger l'armée et cette confiance a permis à Washington d'être le parrain de sa fille Abigail. Deux des fils de Brian sont baptisés George Washington et John Adam lorsqu'ils naissent en 1776. Dès la formation de la première administration américaine, Brian devient secrétaire adjoint de Edmund Randolph, secrétaire à la Justice.  

Avec le décès de Brian en 1823 à Philadelphie, Benjamin Sullivan et son fils Thomas s'occupent de l'administration municipale puisqu'ils remportent le siège de maire à Philadelphie. Benjamin suit l'évolution de son pays par le biais de son ami John Q. Adams, élu en 1825. Il avait baptisé Thomas en honneur de Thomas Jefferson, qui avait quitté la présidence en 1809. Thomas Sullivan sentait que l'expansion géographique allait survenir alors il quitta la Pennsylvanie pour s'installer dans le nord de la Floride, où son fils Malcolm naît à Tallahassee. Après une guerre féroce contre les Amérindiens habitant la région et la résistance des Espagnols, Malcolm Sullivan suit son père où il bâtit une plantation de sucre au sud du fort Gatlin. En 1852, une centaine de familles vont s'installer sur le territoire qui va devenir Orlando. Avant la guerre de sécession, Benjamin Sullivan avait fait la connaissance d'Abraham Lincoln durant sa visite dans l'Illinois et ce dernier lui a rendu visite peu après sa victoire aux élections présidentielles. Benjamin décéda le 26 novembre 1860 à sa résidence de Philadelphie où le président Lincoln enverra une lettre à Thomas et Malcolm.

11 ans plus tard, Thomas Sullivan rendit l'âme d'un coup de chaleur et c'est à Malcolm que la plantation lui revient! Père de famille à 18 ans, il avait eu Robert en 1868 et il devient père  à nouveau en 1873. Mon arrière-grand-oncle Henry va prendre possession de la plantation alors que Robert étudiait le droit à Gainesville pour devenir avocat. Ouvrant son cabinet, il fréquente la sœur d'un collègue de fraternité et l'épousa en 1889. Mon grand-père Francis va suivre ses traces et devient maire de Orlando en 1928. Cependant, son grand-père Malcolm décéda en 1922 dans une résidence luxueuse à Miami.  Trois ans avant qu'il se présente aux élections, Francis Sullivan devient père de famille après avoir épousé Helen Elizabeth Coogan en 1923. En 1917, il avait 19 ans et s'engageait dans le conflit de 1914-1918, Helen était la sœur de son confrère d'armes, Samuel Coogan. Blessé en France, il fut transporté en ambulance par un certain... Walter Disney.

Mon père William naît le 6 mars 1925 et par chance, il se sauve du second conflit. Étudiant en architecture, il soumet des idées d'urbanisme à son père qu'il trouve ça intéressant. Homme très apprécié et charmant, il reste qu'il est attiré par la gente féminine. En 1945, il rencontre Kathleen Wiley et se marient en 1948.

Je vis le jour le 21 mai 1949 alors que mon arrière-grand-père Robert rendit l'âme quelques mois après ma naissance, tout ça pour dire que j'ai à peine connu mon ancêtre. Grand-papa Francis est toujours maire depuis 21 ans et il a des projets d'avenir pour Orlando. Papa lui aide alors qu'il s'occupe du comité d'urbanisme. Pendant ses vacances d'été, grand-papa nous amènent souvent en Californie pour rencontrer Walt Disney et ce dernier lui confie son idée de créer un parc d'amusement alors qu'il présentait un hôpital pour enfants dans la région de Oakland.

Le parc Disneyland vit le jour en 1955 et depuis ce jour, je n'oublie jamais tous les copies de films que je reçois à mon anniversaire de la part de Monsieur Disney avec un petit mot de sa plume. Cependant, je débute mon éducation académique en 1952 dans une petite maternelle privée et en 1955, c'est dans une école privée. En 1960, alors que j'avais 11 ans, Francis Sullivan, l'homme qui fait naître les rêves à Orlando, décéda à l'âge de 62 ans et des funérailles seront célébrées partout dans le pays. Mon père prend la relève à la mairie de Orlando et reçoit une lettre de Walt Disney, qui avait assisté aux funérailles de Francis, annonçant qu'il avait déterminé de bâtir un second complexe touristique. Nous avons reçu plusieurs personnes travaillant dans la construction qui désirent s'impliquer dans le projet de Walt Disney, ce qui va mousser l'économie locale. Avec le projet de loi du gouverneur Burns en 1965, le consortium de Walt Disney se prépare à grand pas mais l'entrepreneur va mourir en décembre 1966 du cancer.

Le frère de Walt, Roy, prit la relève et le projet démarre en 1967 pendant que j'étudie dans un collège pour filles. L'idée de prendre la relève de mon père est très vague car dans les mœurs, c'est mal vu de voir une femme à la tête de la ville. Durant les vacances d'été, je vais en Europe pour voir où s'inspirent les poètes et j'aime la mode en général. Ma sœur Amanda se spécialise en art dramatique et prend des cours de théâtre. Née en 1952, elle obtient son premier rôle à 15 ans. Mon frère Michael n'a pas les mêmes idées que moi ou ma sœur, il veut devenir coiffeur car il aime jouer dans les cheveux d'Amanda et dans les miennes. Né en 1954, il va être diplômé de l'académie de coiffure d'Orlando et il va travailler dans le salon de coiffure du parc Disneyworld.

L'inauguration du parc se fait le 1er octobre 1971 et comme j'ai eu 22 ans, Roy Disney m'offre un emploi dans l'entreprise : ambassadrice de Disney. Avec les studios de télévisions et la radio local, je prépare les publicités et fait des extraits pour présenter le parc aux réseaux de télévision national. Heureusement, il obtient l'approbation de la veuve de Walt, Lilian Disney pour mon engagement et je vais être présente aux funérailles de Roy Disney, décédé en décembre 1971.

Après les publicités, on me demande si je peux jouer un personnage de Disney durant toute l'été. J'ai adorée La Mélodie du Bonheur mais la découverte de Julie Andrews est née avec le film Mary Poppins. Vu que j'ai une ressemblance frappante avec ce personnage, l'équipe des costumes me font créer un costume identique à Julie Andrews et à l'essayage, ils aperçoivent que je suis comme deux gouttes d'eau. J'ai incarné Mary Poppins durant 5 ans durant mes vacances de l'université, où j'étudie pour devenir chroniqueuse mondain. Non pas seulement la famille Disney est bon envers moi mais aussi, j'ai  une foi immense au succès du parc récréatif. En 1979, je propose une émission spéciale sur la vie de Walt Disney pour les 15 ans du décès. Une série de 10 émissions parlant de l'enfance à la vie adulte tout en mentionnant sa vie de mari avec Lilian et ses filles. Lilian Bounds-Disney est une contemporaine de mon grand-papa et elle a toujours été prompt envers moi et mon projet.

Durant les années 70, un événement heureux va se produire dans ma vie personnelle. Le 24 mai 1973, je convole en juste noces avec un dénommé Bernard Hopkins que j'ai rencontré à l'Université de Orlando. Homme charmant, acteur de talent, Bernard a les atouts pour promouvoir le théâtre à la télévision de Orlando. En mars 1976, je tombais enceinte mais la malchance tomba aussitôt lorsque je fais une fausse couche en août 1977. Le 28 mars 1980, je ressens encore des nausées matinales et lorsque je revenais de la clinique, j'annonçais que je suis enceinte à nouveau. Le 7 décembre 1980, j'accouche de deux belles filles prénommées Eliza et Nathalie.

En novembre 1983, j'annonce mon intention de briguer les suffrages pour le poste de conseillère municipal! J'avais parlé avec mon père et Bernard afin d'avoir leur avis personnel mais tous les deux m'ont répondu que ce sera ma décision... Le soir de l'élection, je remporte le siège avec 73% des voix... 66% des citoyens inscrits dans mon district sont venus voter. Je délaisse le journalisme pour la politique et je mets à l'agenda la création d'une liste d'organismes culturels et sociales pour les citoyens d'Orlando. Voyant que Disneyworld va survivre et nous donne de la crédibilité depuis le début, j'organise des réunions avec le consortium pour établir le prolongement du contrat entre eux et la ville de Orlando. Après avoir passé une négociation de deux mois à partir de novembre 1985, mon père annonce que Disney accepte de prolonger l'association de 10 ans.

Durant ma période comme conseillère, j'ai mes entrées pour les différents centres culturels de Orlando et de la Floride. Mon amour pour les comédies musicales me permet de faire la rencontre des artisans du spectacle et j'ai fait une apparition devant le public durant un été sur Broadway dans une comédie appellé Mamma mia en 1995.

Le 5 juin 1999, mon père préparait un souper familiale lorsqu'il ressentait un malaise bénin aux poumons. Ma soeur arriva à la maison et peu avant que j'arrive avec Bernard et les jumelles, Amanda vit Brenda la domestique pleurer devant le corps inanimé de mon père. Croyant qu'il est mort, les médecins ont réussi à le réanimer à temps mais il a perdu de la vigueur et sa motricité est réduite à 25%. Nommée pro-maire à l'hiver 1998, je me nomme mairesse par intérim jusqu'aux prochaines élections prévue en 2001. Au bout de deux ans d'hospitalisation, mon père reprit des forces et annonce qu'il effectue un dernier mandat en tant que maire. Réélu avec 89% des voix, Bill Sullivan prépare à paver la voie à ma nomination comme mairesse d'Orlando. Le 31 janvier 2004 à 18h30, les voies officielles annoncent que William Sullivan a rendu l'âme à la suite d'une hémorragie cérébrale et que les autorités municipales annoncent officiellement que je, Rachel Sullivan, deviens officiellement la mairesse de Orlando.

Au cours des dix dernières années, je tentais de persuader le consortium Disney de bâtir un complexe hôtelier haut de gamme pour attirer les visiteurs richissimes. Ils ont utilisé le fait que c'est fait pour les familles à moyen revenus pour refuser mon idée. Durant ma jeunesse, j'ai fait la connaissance de Alfred BlackWhit, un riche investisseur qui s'installa à Orlando. Sa fille Christaline est venue me voir à mon bureau pour parler de son projet hôtelier et cela nous a réuni. Installée dans un domaine somptueux, Christaline m'a présenté les plans de son projet et je trouve qu'elle a le courage de pouvoir convaincre Disney de changer d'idée. Après avoir donné mon accord, il ne reste plus que le groupe de donner leur accord. Assistant à l'anniversaire de Christaline, le 15 juillet 2009, je la vois le visage enjouée puisqu'elle a reçu l'appel tant attendu. Le 1er août 2009, je convoque les médias locaux et nationaux pour annoncer que Walt Disney a conclu un accord pour bâtir un hôtel dans le complexe de Disneyworld, la ville lui accorde un terrain et une exemption de taxes pour conserver l'harmonie.

Aujourd'hui, je suis toujours la mairesse d'Orlando, mes jumelles travaillent en collaboration avec l'hôtel de Christaline et Walt Disney Pictures et mon mari Bernard s'occupe des affaires financiers et il a des intérêts dans le domaine sportif.
 

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